Interdiction d’abattage des vaches laitières : le gouvernement s’explique

22 novembre 2022 - 12h20 - Maroc - Ecrit par : A.T

Face à une polémique qui enfle, le gouvernement a apporté des clarifications concernant la décision d’interdiction d’abattre les vaches laitières.

L’objectif de cette mesure d’interdiction de l’abattage des veaux de moins de quatre ans est de préserver ces races pour assurer l’approvisionnement du marché local en lait et ses dérivés, surtout avec la récente crise qui a fait surface, indique une lettre du ministère de l’Agriculture, adressée aux directeurs régionaux.

Cette décision ne concerne que les races laitières connues comme (Holstein et montbéliarde), tient à préciser le document. Et d’ajouter que l’interdiction d’abattre des vaches laitières femelles de moins de quatre ans ne signifie pas que la viande rouge est interdite sur le marché.

A lire : Pénurie de lait : les éleveurs marocains lancent un cri de détresse

Rappelons qu’au lendemain de l’annonce de cette mesure, les représentants syndicaux du secteur de la viande rouge des abattoirs urbains de Casablanca ont exprimé leur mécontentement, la qualifiant d’ « injuste ». Selon eux, cela empêcherait l’abattage des vaches femelles de moins de quatre ans, compromettant la sécurité alimentaire des Marocains ».

Cette décision, d’après les syndicats, « a provoqué une colère accablante, dont les conséquences annoncent des réactions qui contribueront à la crise du marché sectoriel national », notant qu’elle causera « un préjudice matériel et moral aux professionnels de la filière viande rouge. »

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Agriculture - Alimentation - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime

Aller plus loin

Pénurie de lait : les éleveurs marocains lancent un cri de détresse

Touchés de plein fouet par la sécheresse->95421 et surtout l’augmentation du coût de l’élevage, les éleveurs réclament une aide urgente à l’État, en vue de faire face à la...

Du bétail uruguayen pour le Maroc

Un navire transportant des bovins en provenance de la ville de Florida, en Uruguay, a été chargé lundi pour être expédié au Maroc. Cette opération, selon les propos du député de...

Le Maroc manque de lait

Annoncée depuis plusieurs mois par les professionnels du secteur, la pénurie de lait a été confirmée par le gouvernement lors du point de presse hebdomadaire. Selon le...

Ces articles devraient vous intéresser :

Tomate : le Maroc dépasse l’Espagne en Europe

Pour la première fois, le Maroc se hisse au rang de premier fournisseur de tomates sur le marché européen, devançant ainsi l’Espagne. Un pur hasard ? non, le Maroc prend peu à peu la place de premier fournisseur pour l’Europe.

Le Maroc va importer 2,5 millions de tonnes de blé

Le Maroc veut importer 2,5 millions de tonnes de blé entre le 1ᵉʳ juillet et le 30 septembre 2023, a annoncé l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL).

Maroc : la croissance s’accélère au 3ᵉ trimestre

Le Maroc s’attend à une légère accélération de son économie ce trimestre, avec une croissance prévue de 3,4 %, comparée à 3,2 % au trimestre précédent, selon les prévisions du Haut-commissariat au Plan (HCP).

Maroc : pas de substances toxiques dans la viande rouge

Les informations faisant état de la présence de substances toxiques dans les viandes rouges proposées sur les marchés dans plusieurs villes marocaines sont fausses.

Après les tomates, le Maroc « inonde » l’Europe de poivron

Après la tomate, le poivron. Le Maroc confirme de plus en plus sa place d’exportateur de poivron, notamment vers l’Europe, avec une forte augmentation de 45 % des exportations ces dernières années.

Maroc : des marchés de gros pour combattre la spéculation

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a annoncé la création de douze nouveaux marchés régionaux de gros, équipés d’installations modernes pour combattre la spéculation alimentaire exacerbant l’inflation. Cette démarche, a-t-il dit, s’inscrit...

« Ain Ifrane » vendue

La société Mutandis vient de conclure un contrat de cession avec la Société des Boissons du Maroc (SBM), en vue de l’acquisition de « Ain Ifrane ». Montant de la transaction : 380 millions de dirhams.

France : les prix des tomates cerises marocaines résistent à l’inflation

Malgré la flambée des prix des denrées alimentaires, due à l’inflation, les tomates, produites au Maroc gardent leurs prix inchangés. De quoi susciter l’interrogation de certains professionnels.

Pénurie de lait : les Marocains prennent d’assaut les magasins

Pour contrer la ruée des Marocains vers le lait, plusieurs supermarchés ont décidé de limiter sa vente. Une mesure censée éviter des ruptures de stock.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...