Sale temps pour les chefs de famille en pleine prospection sur le marché du mouton à l’approche de l’Aïd Al kébir. Les prix se sont envolés et ce n’est pas encore fini. Même dans les souks situés dans les régions connues pour la qualité de leur élevage, les prix sont au-dessus de la moyenne. À El Brouj et Guisser, près de Settat, des zones connues pour l’élevage de la race de moutons la plus prisée par les Marocains, les éleveurs et les intermédiaires s’y sont déjà installés, espérant faire de bonnes affaires, rapporte Assabah.
À lire : Aïd Al-Adha : grande mévente sur le marché du mouton
Les vendeurs assurent que cette année, les troupeaux mis en vente sont moins importants que ceux de l’année dernière. Et c’est ce qui expliquerait l’augmentation des prix. Ils arrivent difficilement à convaincre les acheteurs qui viennent de tout le pays, à la recherche du mouton de qualité et à bon prix. Jusque-là, 5,8 millions de bêtes ont été identifiées dans le cadre de l’opération lancée chaque année par les pouvoirs publics pour assurer une certaine traçabilité des animaux.
À lire : Maroc : campagne électorale sous le signe du ... mouton de l’Aïd al adha
La hausse des prix est également justifiée par la cherté du prix des aliments pour le bétail. Le Maroc a connu deux années de sécheresse , ce qui a provoqué la rareté de l’alimentation de qualité pour les troupeaux. Les Marocains espèrent voir la situation s’améliorer afin de leur permettre de sacrifier à cette tradition dans la possibilité de leurs moyens. Mais dans les souks, les vendeurs et éleveurs ne sont pas certains de voir la situation s’améliorer.