Les élus de Tanger ont inscrit ce dossier à l’ordre du jour du prochain conseil, rapporte le quotidien Al Akhbar, précisant que les propriétaires de certains cafés à chicha qui ne respectent pas les avertissements des élus, ont désormais du souci à se faire.
Ces cafés à chicha dictent souvent leur loi pendant l’été sur les plages tangéroises. Un café connu pour ses soirées nocturnes où l’alcool et la chicha sont servis à volonté, y compris à des mineurs, a déjà réalisé des travaux de réfection qui présagent d’une réouverture à l’été.
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Malgré les actions du conseil communal pour lutter contre la commercialisation de la chicha dans ces cafés, ces derniers ont continué à vendre ce produit considéré comme dangereux pour la santé des consommateurs, notamment les jeunes qui sont les premiers clients de ces établissements.
Certaines sources craignent que ce dossier ne soit pas examiné lors de la prochaine session du conseil communal de Tanger, les propriétaires de ces cafés à chicha ayant des lobbies qui les défendent au sein de plusieurs institutions.