Bruxelles : une seule lettre manquante le conduit tout droit en prison

22 février 2020 - 20h30 - Monde - Ecrit par : S.A

Originaire de Tunisie, Mustapha, 36 ans, a passé 18 jours en prison à la place d’un autre à cause d’une erreur faite par un policier sur un condamné portant le même patronyme que lui, mais avec la lettre "A" en moins.

Le 1ᵉʳ juillet 2017, un autre Mustapha, âgé de 31 ans et originaire de Molenbeek, était arrêté et condamné par la suite à trois ans de prison pour vol avec violence, coups et blessures, armes prohibées et séjour illégal, rappelle Nieuwsblad. Seulement, un policier oublie d’écrire la lettre "a" au nom de famille du suspect, lors de la procédure administrative.

C’est le début des ennuis judiciaires pour l’autre Mustapha, âgé de 36 ans, originaire de Tunisie. À son retour de Paris, où il recouvrait sa santé après un accident de travail, il fut arrêté et incarcéré à la prison de Saint-Gilles.

Il a beau clamer son innocence, il n’aura pas été compris. Comble de malheur, le dispositif d’empreintes digitales ne fonctionnait pas. L’erreur n’a été finalement constatée que lors de sa première comparution devant le tribunal. Mustapha sera libéré, après avoir passé 18 jours en prison. Le tribunal a admis que le policier "avait fait une malheureuse faute d’orthographe", le 17 février.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Tunisie - Prison - Vol

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort au Maroc

La lutte contre l’abolition de la peine capitale est toujours d’actualité au Maroc. En témoigne la récente participation des réseaux et militants marocains contre la peine de mort, à la 8ᵉ édition du congrès mondial qui s’est tenu à Berlin du 18 au 25...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.