Casablanca : scandale au parking de la place Mohammed V

15 mai 2024 - 13h00 - Maroc - Ecrit par : P. A

Des élus et fonctionnaires de la commune urbaine de Casablanca stationneraient gratuitement leurs véhicules dans le parking souterrain de la place Mohammed V d’une capacité de 170 places. Une infrastructure publique qui a coûté 140 millions de dirhams à l’État et dont l’accès est interdit au public.

« Les 170 places sur un seul niveau du parking souterrain de la place Mohammed V de Casablanca auraient été squattées, sans contrepartie, par des élus et des fonctionnaires de la commune », révèle Assabah, précisant que « cette décision aurait été prise par certaines parties à la wilaya et la commune, qui ont chargé deux employés de superviser l’accès à cette infrastructure, en interdisant au public d’y accéder ».

Des sources du quotidien expliquent que cette décision aurait été prise après « des remarques du wali de la région sur les désordres provoqués par le stationnement anarchique sur les voiries, dans les parages de la wilaya et du siège du Conseil de la Ville, avenue Hassan II ». Si la mesure a permis de régler la situation d’anarchie qui prévalait devant le siège de la wilaya, elle a en revanche créé des pertes importantes à la municipalité, estimées à plus d’un million de dirhams.

À lire : Casablanca met fin au diktat des gardiens de parking

D’après les mêmes sources, « la commune urbaine de Casablanca n’avait pas réussi à convaincre ses élus et ses fonctionnaires d’exploiter le troisième étage du parking de la place Rachidi, d’une capacité de 720 places, en contrepartie d’un abonnement mensuel de 100 dirhams ». Pourtant, cette approche proposée visait à générer des recettes pour la ville avec l’exploitation des deux parkings et à réduire l’affluence dans le parking souterrain de la place Mohammed V.

« Cette décision de rendre le stationnement gratuit pour les élus et les fonctionnaires de la commune urbaine place l’ensemble de cette infrastructure dans une impasse », constate le quotidien qui fait observer que « la commune se retrouvera dans l’obligation de trouver des recettes pour assurer le bon fonctionnement de cette infrastructure, dont l’entretien nécessaire de ses ascenseurs, ses caméras de surveillance, son système informatique et à ses autres installations, en plus du versement des salaires de ses employés ».

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