Maroc : prison et forte amende dans le projet de loi sur le code numérique

15 décembre 2013 - 20h30 - Economie - Ecrit par : J.L

Le projet de loi sur le code numérique fait polémique au Maroc. Le texte prévoyant des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et 100.000 DH d’amende à l’encontre des éditeurs de sites internet, ou de moyens de communication numériques, reconnus coupables d’avoir détourné, espionné ou stocké des communications privées, sera examiné la semaine prochaine par le gouvernement.

La mesure prévoit également des sanctions sévères contre les personnes publiant des données permettant la fabrication de dispositifs de destruction fabriqués à base de matériaux explosifs, ou de matières nucléaires.

La publication et l’utilisation d’images d’enfants mineurs de façon immorale, sont aussi condamnées par ce texte, qui autorisera les éléments de la police judiciaire à participer à des échanges électroniques avec des pseudonymes.

Le projet de loi régira toutes les activités liées à internet, dont la publicité et le marketing électroniques, l’échange électronique des données juridiques, la protection du consommateur, la sécurité des services publics, l’externalisation et la sécurisation des systèmes d’information, et la lutte contre le spamming et le courrier indésirable.

Le texte s’inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale pour la société de l’information et de l’économie "Maroc Numeric 2013", lancée en 2009, vise à sensibiliser les acteurs de la société à la sécurité des systèmes d’information et la promotion des investissements numériques.

Mise à jour : Le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, vient de retirer le projet de loi sur le code numérique.

">15 Décembre 2013

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Presse - Lois - Piratage - Prison - Externalisation - Maroc Numeric 2013

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : 20 affaires de détournement de fonds publics devant la justice

Le président du ministère public a été saisi par le procureur général du Roi près la Cour des comptes de 20 affaires de détournement de deniers publics au titre de l’année 2021.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Le Maroc cherche à mettre fin au mariage des mineures

En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.

Maroc : révocation en vue des députés poursuivis par la justice

Les députés poursuivis par la justice pour détournement ou dilapidation de fonds au Maroc pourraient être déchus de leurs mandats. La Chambre des représentants s’apprête à voter des amendements dans ce sens.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Plaintes de MRE : 96 % de satisfaction selon le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

En 2022, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a traité près de 96 % des doléances présentées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), selon un rapport de l’institution. Sur un total de 527 plaintes déposées, 505 ont été traitées par...

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...