L’Espagne a retiré cette option de son plan stratégique pour le développement économique de Sebta, rapporte Europa Press, précisant que le visa continue d’être exigé aux Marocains de Tétouan et Fnideq qui passent par le port de la ville autonome pour entrer dans la péninsule ibérique. Avant la fermeture de la frontière, les habitants de ces villes marocaines proches de Sebta étaient exemptés de visas.
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La porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, a annoncé la nouvelle mardi dernier à sa sortie du Conseil des ministres et a prévu de l’expliquer en détail mercredi lors d’une visite à Sebta. Le président de ville autonome, Juan Vivas, a demandé qu’« à l’instar des douanes commerciales qui sont prévues dans le plan, l’obligation de visa soit également imposée aux personnes entrant par la frontière de Tarajal », espérant que l’inclusion de Sebta sera envisagée dans le plan de sécurité global de Sebta et Melilla.
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Le Maroc a toujours revendiqué les deux villes autonomes. Après le changement de position de l’Espagne sur le Sahara, il a mis en veilleuse cette revendication. Mais il l’a réitérée ces derniers jours en soutenant dans une lettre adressée à l’ONU que le Maroc n’a pas de frontière terrestre avec l’Espagne. De son côté, Pedro Sanchez et son gouvernement ont réagi en réaffirmant que les deux villes sont espagnoles.