La ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc dispose d’un important arsenal juridique pour lutter contre le phénomène des « fonctionnaires fantômes ».
Le gouvernement marocain a décidé de généraliser la retenues sur salaires des grévistes au niveau du secteur public et des collectivités locales. Le droit à la grève est garantie par la loi marocaine tout comme le droit d’opérer des retenues sur salaire.
Annoncé par le ministre délégué chargé de la modernisation des secteurs publics, Mohamed Abbou, ce dernier a expliqué cette décision par le fait que "le droit de retenue est garanti sur une base comptable fondée sur le principe du salaire en contrepartie du travail".
Cette décision a été prise alors qu’après la grève du 27 janvier dernier, des centrales syndicales avaient appelé à observer une nouvelle journée de grève dans les administrations publiques, semi-publiques et les collectivités locales, mardi 10 février.
Selon les syndicats, le taux de participation à la grève du 10 février s’est élevé à 82%. Le ministère de la Modernisation des secteurs publics indique quant à lui un taux de participation de 41% à l’échelle nationale.
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