Samira Saïd : la retraite ?
La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.
L’héroïne fait des ravages au Maroc
Quelque 50.000 doses d’héroïne sont prises tous les jours au Maroc, où 20.000 personnes sont accros à cette drogue, révèle le quotidien Al Itihad Al Ichtiraki, qui a plongé dans l’enfer de la drogue au nord du Maroc, où l’héroïne est vendue à partir de 25 dirhams l’unité.
A travers un reportage dans les bas fonds de Tanger, le quotidien nous fait découvrir un univers de misère, où la drogue dure tue à petit feu des jeunes, mais aussi des vieillards, des femmes et des enfants.
La drogue est acheminée au Maroc via Sebta et Melilla, principalement par des Marocains résidant en Europe employés par des réseaux internationaux de trafic de drogue.
L’un de ces dealers, approché par Al Itihad Al Ichtiraki à Tanger alors qu’il venait de distribuer quelques dizaines de doses d’héroïne, affirme qu’il n’existe aucun lien entre les barons de la drogue, les mafias et les petits distributeurs. L’homme, qui distribue l’héroïne en contrepartie de sa dose quotidienne, affirme que les barons de la drogue ne sont presque jamais inquiétés.
Armandine Penna
Photo Armandine Penna
Au Maroc, la plus consommé des héroïnes est l’héroïne Afghane, aussi appelée "la noire". Cette drogue fabriquée dans les laboratoires des mafias afghanes, passe par les Pays Bas, puis est acheminée par la Belgique et l’Espagne pour finir au Maroc.
En raison de sa proximité avec l’Europe, le Maroc est devenu l’une des cibles privilégiées des trafiquants d’héroïne sur le continent africain, mais également un pays de transit de choix vers d’autres parties du monde.
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