10.000 ingénieurs à l’horizon 2010 pour éviter la tension

2 juin 2007 - 00h00 - Maroc - Ecrit par : L.A

Les entreprises privées veulent des encouragements pour la formation continue. Quelle que soit la disponibilité des ressources humaines, aucune entreprise n’est exonérée d’une politique de fidélisation.

Actuellement, le Maroc ne forme que 1,43 ingénieur pour 10 000 habitants, contre 6 pour 10 000 habitants dans les pays de l’Est et 2,5 pour 10 000 habitants en Tunisie. Ces données montrent le chemin à parcourir, surtout si l’on veut devenir un des plus grands bassins de la sous-région en matière d’offshoring. Les futurs investisseurs dans les domaines liés au plan « Emergence » l’ont bien fait entendre : ils souhaitent la formation d’un nombre plus important d’ingénieurs pour atténuer les tensions qui se font déjà sentir sur le bassin des emplois en ingénieurs TIC. Il est vrai que, pour toute entreprise, le débauchage doit être la dernière solution de recrutement compte tenu de ses implications sur les salaires. Ce qui fait qu’il est impératif d’avoir des ingénieurs « prêts à l’emploi ».

Les pouvoirs politiques ont évidemment bien reçu le message. Ils ont lancé un chantier, sans doute le plus important de ces dernières années dans le domaine de l’enseignement, en vue de former 10 000 ingénieurs par an à l’horizon 2010, c’est-à-dire dans les trois années à venir. C’est un vrai challenge, sachant qu’il faudra allier la quantité à la qualité. Les écoles publiques devront jouer un rôle essentiel dans ce programme. Si l’on ne doute pas de la qualité des grandes écoles d’ingénieurs, les universités seront appelées à se mettre à niveau pour répondre aux attentes.

Un effort devrait aussi être fait dans la formation continue. En effet, les éditeurs et les SSII militent pour l’obtention de mesures d’accompagnement pour l’adaptation des formations des ingénieurs en interne...

Toujours est-il que même si l’on dispose de compétences en quantité sur la place, l’effort de fidélisation reste indispensable pour toute entreprise. En effet, plus un collaborateur se sent à l’aise plus il est productif.

Gazette du Maroc

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