L’annulation des accréditations de certains journalistes opérant pour des médias étrangers n’est pas sans déplaire à certaines ONG. A leur tête, Human Rights Watch qui a appelé les autorités marocaines, via un communiqué publié le 5 avril, à cesser "d’annuler l’accréditation de certains journalistes travaillant pour des médias étrangers et dont les articles déplaisent au gouvernement".
Des exemples "à ne pas faire" ont été cités par l’ONG : la suspension des activités de la chaine Al Jazeera, l’accréditation tardive du journaliste marocain Omar Brousky (AFP) et du journaliste palestinien Mahmoud Maârouf du quotidien Al-Quds Al-Arabi en plus de l’interdiction signifiée au journaliste espagnol Luis de Vega du quotidien ABC.
Selon HRW : "Dans chacun de ces cas, la décision de révoquer les accréditations semble avoir été motivée par le mécontentement du gouvernement à l’égard de la couverture du conflit au Sahara occidental".
En résumé, il ne suffit pas d’accorder de nombreuses accréditations à des journalistes étrangers mais il faut accorder toutes les demandes d’accréditations déposées, même celles que le gouvernement considère comme étant source de "propagande" et accuse de "propos mensongers".