Venues de différentes régions d’Espagne, les manifestants se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères pour lire leurs revendications. Ces derniers demandent « au gouvernement espagnol de jouer un rôle actif, conformément au droit international en vigueur, pour qu’il y ait un référendum d’autodétermination », fait savoir Europa Press.
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Il s’agit d’une revendication « historique », a indiqué Mónica García, la présidente de Más Madrid, qui a pris part à la marche où elle a défendu les droits humains des Sahraouis. Dans le même sens, Carolina Alonso, la porte-parole d’Unidas Podemos à l’Assemblée de Madrid, a précisé que l’Espagne « a des responsabilités » dans ce conflit, le Sahara étant une ancienne colonie espagnole. « L’Espagne reste pour les Nations Unies la puissance administrante actuelle de son ancienne colonie ou de sa province 53. Elle a donc la responsabilité de résoudre ce conflit », a renchéri Xavier Serra, le président de la Fédération des associations de soutien au Sahara.
La Marche pour la liberté du peuple sahraoui a débuté le 20 mai à Cadix, Cantabrie et Alicante et à connu la participation « de milliers de personnes », selon les organisateurs. Au cours de la manifestation, la délégation du Front Polisario en Espagne a remis un manifeste au ministère des Affaires étrangères dans lequel elle demande aussi la médiation du gouvernement espagnol afin que les prisonniers politiques sahraouis, condamnés « injustement » à des peines comprises entre 10 et 30 ans voire à perpétuité, soient libérés.