Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
En 20 ans, 16.000 personnes ont perdu la vie en tentant d’entrer dans l’Union européenne. L’enclave espagnole de Melilla, située au nord du Maroc, est un lieu de passage très prisé des candidats à l’immigration clandestine. Pour faire face, l’Union européenne demande toujours plus d’efforts au Maroc, accusé de violer les droits de l’homme dans la gestion des flux de clandestins, mais poussé à garder ses clandestins chez lui. Menouar Alem, ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne, répond au questions d’Euronews.
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