Maroc : de hauts fonctionnaires sanctionnés pour de graves infractions

20 février 2020 - 11h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le ministère de l’Intérieur a bloqué l’avancement aux échelons supérieurs de 50 hauts fonctionnaires. Il leur est reproché d’avoir couvert des infractions liées à l’urbanisme.

Des secrétaires généraux, des directeurs des affaires générales, des pachas, des présidents d’arrondissements et des caïds, figurent sur la liste des 50 hauts fonctionnaires qui ne connaîtront plus de promotion, rapporte Assabah. Cette sanction se justifie par le fait que ces fonctionnaires n’ont pas dénoncé des infractions liées à l’urbanisme.

Le ministère de l’Intérieur a tenu 18 conseils de discipline, ces deux dernières années, pour examiner plus de 70 dossiers de hauts fonctionnaires. Dans ce lot, 50 ont conduit à des sanctions, dont 10 révocations définitives. Ces fonctionnaires ont foulé au pied les règles administratives en vigueur.

Outre cette interdiction d’avancement aux échelons supérieurs, le ministère de l’Intérieur a muté ces fonctionnaires dans d’autres provinces. De même, certains pachas, qui sont devenus des présidents d’arrondissement, ou encore des présidents d’arrondissement, ont été rétrogradés. Ils occupent désormais le poste de caïd.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

Aller plus loin

Maroc : de lourdes sanctions infligées aux agents d’autorité

Le ministère de l’Intérieur a décidé de sanctionner les caïds, les chefs de cercle et les pachas qui ont failli à leur mission. Cette décision s’inscrit dans le cadre de sa...

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc simplifie encore plus les procédures administratives

Le gouvernement entend simplifier et digitaliser prochainement quelque 2500 procédures. C’est ce qu’a déclaré Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, à la Chambre des représentants.

La criminalité au Maroc est sous contrôle selon le ministre de l’Intérieur

Pas d’inquiétude à avoir en ce qui concerne la criminalité au Maroc. La situation sécuritaire dans le pays est « normale et sous contrôle », grâce aux efforts déployés par les autorités, affirme le ministre de l’Intérieur.

Maroc : des caméras de surveillance pour lutter contre la mendicité

Le ministère marocain de l’Intérieur a annoncé l’installation de caméras de surveillance dans les principales villes du royaume en vue de lutter contre la mendicité.

Maroc : ces régions oubliées de l’internet

Lors d’un débat organisé par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a révélé la part du territoire marocain sans couverture internet.

Alerte sur l’impact de la fermeture des hammams et lavages auto

Au Maroc, la mesure de fermeture des hammams et stations de lavages auto trois jours par semaine, prise par le ministère de l’Intérieur, afin de rationaliser la consommation d’eau pourrait engendrer un problème majeur. C’est du moins ce que redoute un...

Le racket des gardiens de voitures au Maroc dénoncé

Le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) exprime son inquiétude face à ce qu’il qualifie de “harcèlement” et “racket” dont sont victimes les automobilistes par les auto-proclamés gardiens de voitures.

Les restaurateurs marocains accusés d’empoisonner leurs clients

Les propriétaires des cafés et restaurants ont rejeté les accusations de fraude formulées contre eux par une députée du Rassemblement national des indépendants (RNI). Celle-ci a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit...

Maroc : l’informel secoue les restaurants

Au Maroc, les restaurateurs ambulants disputent les parts de marché avec les restaurateurs formellement établis. Pour mettre fin à cette concurrence déloyale, les professionnels appellent à une réglementation claire pour soutenir le secteur de la...

Le Maroc proroge, à nouveau, l’état d’urgence sanitaire

Le Maroc a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 novembre 2022, afin de faire face à la propagation du Covid-19 dans le pays.

Maroc : l’Amazigh reconnue officiellement comme une langue de travail

Les autorités marocaines ont procédé mardi au lancement officiel des procédures qui vont permettre l’intégration de l’Amazigh dans les administrations publiques. La cérémonie a été présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.