Opéré pour des problèmes au niveau de l’appareil urinaire, le jeune homme a ressenti des douleurs atroces et une forte fièvre au moment de sa réanimation. Alertée, l’infirmière de garde en a fait part au chirurgien qui a recommandé de lui administrer un antalgique.
Mais l’état du patient a empiré, obligeant les infirmières à demander l’assistance d’un médecin de garde. Ce dernier a pu relever que le patient a reçu une injection de l’huile de paraffine, utilisée dans la réhydratation de la peau, au lieu du Paracétamol. Une erreur médicale qui serait à l’origine du décès du jeune patient.
La famille du défunt a déposé une plainte auprès du parquet, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête ainsi qu’une autopsie à l’hôpital provincial Ghassani pour déterminer les causes du décès. Le rapport du médecin légiste a finalement confirmé que le décès est dû à l’injection de l’huile de paraffine.
Comparus en liberté provisoire, le propriétaire de la clinique ainsi que trois infirmières restent poursuivis pour homicide involontaire et négligence.