« La Minurso a reçu une demande de fermeture de son bureau de liaison militaire à Dakhla (...) C’est la première demande visant directement la composante militaire de la Minurso », a indiqué le porte-parole adjoint de l’ONU Farhan Haq, cité par l’AFP.
Le 20 mars dernier, les autorités marocaines ont exigé le départ d’une grande partie des experts civils de la mission onusienne. Sur les 70 personnes déjà parties du Maroc en direction de Las Palmas, on retrouve six spécialistes de déminage et deux sous-traitants souligne l’AFP.
Lundi, une réunion avec les 15 ambassadeurs du Conseil devait se dérouler avec le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, en vue de trouver une « solution mutuellement acceptable » à cette querelle qui dure depuis maintenant près d’une dizaine de jours.
« Nous espérons que le Maroc comprendra que ce comportement ne peut pas être toléré », a menacé le porte-parole de l’ONU craignant un « risque réel d’une escalade de la tension et peut-être même de conflit » de cette mission de cessez le feu déployée depuis 1991.