La patronne de la maison, Aicha M., 55 ans, ramenait des jeunes filles de son village natal au Maroc avec la promesse d’un emploi dans son restaurant. Une fois en Belgique, les victimes étaient forcées à la prostitution. Aicha M. aurait amassé plus de 2,5 millions d’euros en quelques années.
Les victimes, contraintes aux relations sexuelles avec les clients sans préservatif, devaient verser la moitié de ce qu’elles gagnaient à Aicha M. et payer un loyer quotidien de 10 euros.
La proxénète, qui nie les faits, est actuellement jugée par le tribunal de Dendermonde en Belgique. Le verdict est attendu le 27 mars prochain.