L’absence de nouveaux éléments dans le dossier et la non-comparution du mis en cause semblent justifier la décision du tribunal, rapporte le site Rue20, rappelant au passage la requête de l’Association marocaine des droits de l’homme.
Celle-ci avait sollicité l’ouverture d’une enquête sur les motivations de la décision de remise en liberté provisoire du ressortissant koweïtien, censé être sous contrôle judiciaire, et sans son passeport. Une décision qui, selon l’association, avait privé la victime de son droit à un procès équitable en accordant à l’agresseur l’opportunité d’échapper à la justice.
Pour rappel, l’ambassadeur du Koweït à Rabat, tout en appelant à faire confiance à la justice, avait démenti toute intervention de l’ambassade dans le dossier. "L’ambassade du Koweït respecte la justice et n’est pas intervenue dans le déroulement de ce procès, encore moins, n’a facilité l’évasion du ressortissant koweïtien", avait-il souligné.