De Castro est « optimiste » et veut que les choses reviennent « à la normale » avec le Maroc et que les relations de bon voisinage reprennent, fait savoir COPE Melilla. « Il existe une volonté claire de coopération étroite », soutient-il, ajoutant que « la diplomatie espagnole et européenne doit continuer à promouvoir des voies communes de négociation à cet égard ».
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Le président de la ville autonome a rappelé la « place essentielle » qu’occupe la frontière avec le Maroc « pour des raisons familiales, fraternelles, économiques, humanitaires ou sécuritaires », déplorant « l’entrée massive de plus de 12 000 personnes à Ceuta » qui « a secoué la ville autonome, mobilisé l’Espagne et alerté l’Europe ». Cet épisode qui « laisse un souvenir douloureux et indélébile » a attiré l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de protéger et de sécuriser les frontières de Ceuta et Melilla « par les institutions européennes ».
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« Nous sommes la frontière sud de l’Espagne et, par conséquent, de l’Europe. Pour les migrants, atteindre Ceuta ou Melilla signifie atteindre l’Europe. Cette réalité oblige à considérer l’immigration comme un enjeu européen », a-t-il déclaré, précisant que depuis la crise migratoire de mai, « Madrid et Bruxelles ont compris, peut-être mieux que jamais, que défendre Ceuta et Melilla, c’est défendre l’Espagne et l’Europe ».