Depuis que l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc a entraîné l’assouplissement des mesures restrictives, la vie a repris dans les tribunaux avec une hausse considérable du nombre de plaintes, procès et affaires pénales.
Deux magistrats marocains ont été démis de leurs fonctions et un troisième suspendu provisoirement, dans le cadre de la moralisation de l’appareil judiciaire, a indiqué lundi à Rabat le ministre marocain de la Justice Mohamed Bouzoubaâ.
Ces mesures disciplinaires, proposées par le Conseil supérieur de la magistrature, ont été approuvées par le roi Mohammed VI, a précisé M. Bouzoubaâ dans une déclaration à la télévision marocaine.
Les trois personnes concernées "ont commis des actes qui portent préjudice au métier de magistrat", a-t-il affirmé sans préciser la nature des faits qui leur sont reprochés.
"Ces mesures, a ajouté le ministre, s’inscrivent dans le cadre de la moralisation de l’appareil judiciaire et du programme de réforme de la justice".
M. Bouzoubaâ, ministre socialiste, a réitéré à plusieurs reprises son engagement pour "une justice forte, crédible et indépendante".
AFP
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