Le Maroc "va augmenter ses échanges puisqu’il va avoir accès à un marché plus large qu’aujourd’hui, dans les mêmes conditions favorables", affirme M. Lamy . "L’élargissement, c’est du plus pour le Maroc", ajoute-t-il.
Prenant l’exemple du Maroc et de la Pologne, nouveau membre de l’UE, le Commissaire européen assure que les deux pays sont "plus complémentaires que concurrents". De plus, "l’avantage concurrentiel du Maroc sera plus fort à l’avenir", ajoute-t-il, expliquant que "le niveau de vie et de salaires des pays adhérents va croître".
M. Lamy a estimé que l’économie marocaine "peut réaliser 2 à 3% de croissance de plus", jugeant insuffisants les taux de croissance de 4 à 5% réalisés ces deux dernières années. "Ce n’est pas assez (...) l’économie marocaine se développe, mais pas assez vite", a-t-il jugé en appelant à une modernisation de l’administration et du système de gouvernance.
"Nous avons des frères à l’intérieur de l’Union et des cousins dans le pourtour de l’Union", déclare le Commissaire européen, ajoutant que l’un des objectifs de l’Union européenne "est d’essayer d’étendre les principes démocratiques au pourtour de l’Europe".
L’hebdomadaire Challenge ne partage pas l’opinion de M. Lamy sur l’effet bénéfique de l’élargissement de l’UE. Cet élargissement "donne plus de raisons de s’inquiéter qu’il n’ouvre de nouvelles perspectives pour le commerce marocain", juge le journal.
AFP / Lintelligent.com