En réponse à la question du député d’EH Bildu, Jon Iñarritu, qui a accusé le Maroc, sans toutefois le nommer, d’avoir espionné Pedro Sanchez à l’aide de Pegasus, López a assuré que « ce type de canulars et de calomnies n’affectent pas la sécurité nationale ou l’intérêt général ». « Évidemment, on sait quel État est à l’origine de cette infection ou du moins, il y a des indications claires », a déclaré le député.
Le directeur de cabinet de Pedro Sanchez a rappelé que l’Exécutif a saisi la justice dès qu’il a été informé de cette affaire d’espionnage avec le logiciel israélien Pegasus, relaie Europa Press. Le gouvernement a fait preuve de « transparence » dans ce dossier, mais l’Audience nationale a fini par classer l’affaire en raison du manque « total » de coopération judiciaire avec Israël, a-t-il expliqué.
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Le député du Parti populaire (PP), Rafael Hernando, a également qualifié de « très grave » le piratage du téléphone de Sánchez, dénonçant « la politique de l’autruche » du gouvernement espagnol. « Sous prétexte de la sécurité nationale, les droits civils et politiques des citoyens ont été violés », a critiqué pour sa part, Jordi Gaseni Blanch de l’ERC, demandant à connaitre les mesures prises pour prévenir d’éventuels cas d’espionnage.
Le gouvernement de Pedro Sánchez « a mis fin à la sale guerre » contre le mouvement indépendantiste catalan, a réagi Lopez. « Ce gouvernement ne mène pas une sale guerre contre ses rivaux politiques, comme d’autres l’ont fait », a-t-il insisté, s’adressant indirectement au PP.