À fin septembre dernier, plus de 26 000 Marocains ont émigré à l’étranger pour s’y installer et travailler, d’après le ministère chargé de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.
Selon une étude publiée lundi et menée par l’Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), 87% des chômeurs marocains en Espagne réclament de 20.000 à 300.000 euros chacun pour renoncer à leurs papiers.
Lors de cette enquête, 83% des interrogés ont refusé l’offre du gouvernement Zapatero, qui prévoit le retour volontaire d’immigrés chômeurs en contrepartie d’une compensation financière équivalente à 40% de leur indemnité chômage en Espagne et le reste une fois qu’ils sont chez eux.
Les immigrés qui accepteront ce retour volontaire, devront renoncer à leur carte de séjour et attendre trois ans avant d’être autorisés à revenir pour vivre et travailler en Espagne. Au bout de 3 ans et seulement si la conjoncture économique le permet, ils seront prioritaires pour l’obtention de contrats de travail.
Les Marocains et les Equatoriens sont les premiers concernés par cette mesure qui vise les immigrés chômeurs originaire de pays hors Union européenne.
En mai 2005, l’Espagne, alors en pleine croissance économique, avait régularisé plus de 700.000 étrangers sans papiers.
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