La régularisation de la situation de ces immigrés s’inscrit dans le cadre des mesures sociales et économiques prises par le gouvernement portugais afin d’atténuer les effets de l’état d’urgence, décrété le 18 mars, fait savoir El País. Ces immigrés ont désormais les "mêmes droits que les citoyens portugais".
Selon la disposition, "il suffira de produire le document de demande de régularisation pour s’adresser aux services publics de santé, pour signer un contrat de travail, ouvrir un compte courant ou demander l’allocation prévue en cas de suspension du contrat de travail, ou l’allocation extraordinaire destinée aux travailleurs qui doivent rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants, parents ou grands-parents".
Est concernée par cette disposition l’importante communauté brésilienne travaillant dans les secteurs de la construction et de l’agriculture – qui s’appuie largement sur la main-d’œuvre asiatique dans le sud du pays.
Début mars, un travailleur irrégulier (ouvrier agricole) avait été testé positif au coronavirus dans les serres de l’Algarve, dans le sud du pays. En conséquence, 79 Népalais ont été confinés dans une école. Certains d’entre eux avaient pris le large parce qu’ils craignaient un rapatriement vers leurs pays d’origine. "On leur a finalement expliqué la motivation sanitaire de ce confinement", précise la même source. Parmi eux, 18 cas de contamination ont été enregistrés. Ces derniers sont toujours confinés dans une école de Faro.