Maroc : que faire contre la surpopulation carcérale ?
Devant les parlementaires, le directeur de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a proposé en début de semaine un partenariat...
La majorité des 83 346 détenus dans les prisons marocaines, y sont pour des délits de consommation et de trafic de drogues. C’est ce qui ressort d’un rapport de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Jusqu’à fin septembre dernier, le nombre des détenus pour leur implication dans des délits de consommation et de trafic de drogue, s’élève à 25 591, soit 31% de l’ensemble de la population carcérale, indique le rapport, ajoutant que les personnes reconnues coupables dans des affaires financières, viennent en deuxième position avec 21 206 détenus, soit 25% de la population carcérale totale, devant celles condamnées pour des agressions sur des personnes, qui font 16% de tous les détenus, soit, 13 487 personnes.
Viennent en 4ème position, ceux qui sont condamnés pour atteinte à la sécurité et à l’ordre public, avec un total de 10 660 individus, soit environ 13% de la population carcérale. Après eux, il y a ceux reconnus coupables de délits d’ordre familial et de moralité publique, au nombre de 7 528 (9% des détenus). 4 874 (6%), sont condamnés pour divers autres crimes.
Pour ce qui est des femmes détenues, le rapport souligne qu’elles représentent 2,47% de la population carcérale du Maroc avec environ 2 058 prisonnières contre 81 783 détenus hommes (97,53%).
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