Quelques jours après sa défaite aux élections législatives, le parti de la justice et du développement (PJD) s’est réuni, samedi 18 septembre, en conseil national. À l’occasion, les islamistes ont mis en place un comité préparatoire du congrès extraordinaire et évoqué le retour de l’ancien secrétaire général, Abdelilah Benkirane à la tête du parti.
C’est par 184 voix contre 178 pour Abdel Aziz Ammari, 142 voix pour Abdel Haq Al Arabi et 118 pour Nabil Chikhi que Jamaâ Maôatassim, maire sortant de Salé, a été élu à la tête du comité préparatoire du congrès extraordinaire du parti. Mohamed Amkraz a fait savoir que les membres du conseil national devront discuter de l’avenir du PJD et du retour d’Abdelilah Benkirane à la tête de la formation politique.
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Selon Mostafa Ibrahimi, ce qui distingue le parti islamiste c’est sa démocratie interne, et personne ne peut se porter lui-même candidat à des postes de responsabilité. Il revient au congrès extraordinaire d’en décider. Il estime que Benkirane sera le plus apte à diriger le parti durant la période à venir.
En attendant la fixation de la date du prochain congrès extraordinaire, le parti de la Lampe appartient désormais à l’opposition.