Le président de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), Brahim Ghali, a mis en garde lundi contre les politiques hostiles du Maroc dans la région, allusion faite à son alliance avec Israël.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a rallongé vendredi de deux mois la mission des Nations unies au Sahara afin de donner aux deux parties qui se disputent la région -le Maroc et le Front Polisario- le temps d’examiner un plan de paix de l’ONU.
Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a présenté mardi au Conseil de sécurité un plan qui prévoit de donner à la région une autonomie immédiate, un référendum devant avoir lieu dans les cinq ans.
Le conflit dure depuis 1975. L’Espagne avait abandonné le territoire et le Maroc l’avait annexé, y installant des colons. Quelque 200.000 Saharawi avaient fui en exil, et vivent toujours dans des camps de réfugiés en Algérie.
Les combats avaient pris fin en 1991 avec un cessez-le-feu négocié par les Nations unies qui avaient appelé à l’organisation d’un référendum pour déterminer si le territoire devait être annexé au Maroc ou devenir indépendant.
AP
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