Lamya Ben Malek, une militante des droits de la femme, déplore le manque de réactivité des autorités et de la société civile marocaines face aux dénonciations de harcèlement sexuel par des mineures sur les réseaux sociaux.
Sur 35.000 Marocaines établies en Jordanie, 57% travailleraient dans des boites de nuit, nous apprend une étude réalisée dans le pays. L’âge de ces jeunes femmes ne dépasse pas 25 ans et 70% d’entre elles ont un niveau de scolarité très bas, révèle le quotidien jordanien Araay.
Ces Marocaines, qui arrivent en Jordanie par le biais d’intermédiaires qui leurs promettent du travail honnête une fois sur place, se retrouvent pour la plupart embringuées dans des réseaux de prostitution. Ceux-ci les emploient dans des boites de nuit ou les séquestrent dans des unités hôtelières et des maisons closes, où elles sont forcées à se prostituer.
L’étude qui dévoile la triste réalité vécue par ces jeunes femmes au royaume hachémite, indique que les statistiques officielles font seulement état de 15.000 Marocaines installées en Jordanie.
L’enquête qui dénonce les violences et les abus sexuels dont sont victimes ces Marocaines, appelle les gouvernements des deux pays, à lutter contre cette situation.
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