Les événements intervenus récemment ont obligé le PJD à jouer les politiquement corrects. Malgré son embarras, le Chef du gouvernement a coordonné les échanges qui ont abouti à la signature de grands contrats, bénéfiques pour les deux pays. Cela a valu beaucoup de critiques sur les réseaux sociaux.
Pour le fondateur du Parti des néo-démocrates, le politologue Mohamed Darif, interrogé par Hespress, " ce scénario peut également être projeté sur les autres organisations nationales, considérant que l’affaire du PJD n’est pas une doctrine, mais plutôt un moyen de mobilisation et de polarisation pendant une période d’opposition ", ajoutant par ailleurs que, " l’islamisme est aussi un courant politique, et donc, le pragmatisme sera certainement le maître-mot de la relation avec Israël ".
Quid de la Palestine ? " La normalisation ou la reprise des relations n’est pas une situation nouvelle. Depuis 97, la question existe en Égypte, suivie par la Jordanie et d’autres pays du Moyen-Orient". Actuellement, " personne ne revendique une Palestine à part entière, car il y a une reconnaissance de l’existence d’Israël et des demandes pour un État palestinien indépendant", a conclu Darif.