Connaissez vos droits en cas de retard ou d’annulation de vol

26 juillet 2019 - 19h40 - Maroc - Ecrit par : K.B

Les retards ou les annulations de vol sont souvent imprévisibles et, surtout, déstabilisants. Pour parer à ces contretemps fâcheux, il serait judicieux de prendre des mesures préventives et de mieux connaître ses droits.

Les annulations de vols sont souvent provoquées par des problèmes d’entretien ou de conditions météorologiques. Ainsi, réserver un vol du matin vous permet de profiter d’autres vols pendant la journée, en cas d’annulation ou de retard. Aussi, les petits aéroports provinciaux sont à éviter. Il est judicieux de choisir les grands aéroports, afin d’avoir plus d’opportunités de vols, le même jour.

En cas d’annulation d’un vol, il est conseillé, d’abord, de prendre contact avec la compagnie aérienne. Celle-ci pourrait vous réserver une place dans le prochain, ou vous restituer votre argent, pour réserver au niveau d’une autre compagnie. Il ne faut pas hésiter à solliciter la prise en charge d’un hébergement à l’hôtel.

Si l’annulation est due aux conditions météorologiques, la compagnie ne vous doit aucun remboursement. Mais, s’il s’agit d’un problème mécanique ou en liaison avec la société de transport, le séjour et les repas gratuits deviennent un droit, si l’attente excède 4 heures.

Si vous devez attendre toute une nuit, vous êtes en droit d’avoir une chambre à l’hôtel. A votre arrivée, il ne faut pas oublier de réserver une place dans la navette de l’aéroport, pour le lendemain. Vous pouvez également demander à récupérer vos bagages. La compagnie se chargera de vous les faire parvenir à l’hôtel.

Si vous avez réservé chez une compagnie européenne ou que vous voyagez dans un pays européen, les retards de plus de 3 heures sont dédommagés en fonction de la durée et de la distance du vol, et varient de 50€ à 600€ par passager.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice

Ces articles devraient vous intéresser :

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Redressement fiscal : Sound Energy fait appel

La compagnie gazière britannique Sound Energy annonce avoir fait appel devant le tribunal administratif, en vue de contester le redressement fiscal mené en 2020 par l’administration générale des Impôts, qui lui a réclamé 2,55 millions de dollars d’impôts.

Maroc : révocation en vue des députés poursuivis par la justice

Les députés poursuivis par la justice pour détournement ou dilapidation de fonds au Maroc pourraient être déchus de leurs mandats. La Chambre des représentants s’apprête à voter des amendements dans ce sens.

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...