Abdelillah Benkirane a en effet été invité dimanche par le cabinet Royal, afin de fixer les modalités de l’éventuelle audience qu’accordera le Souverain au secrétaire général du PJD.
La nomination du président du gouvernement qui aura lieu dès que le conseil constitutionnel rendra sa décision quant aux résultats définitifs des élections législatives, divise les observateurs, dont plusieurs estiment que Benkirane dont le parcours est des plus ordinaires, ne serait pas assez qualifié pour mener le futur gouvernement.
L’homme au franc parler qui dérange, enchaîne les sorties médiatiques parfois rétrogrades et ne recule nullement devant la confrontation. Mais beaucoup d’observateurs reconnaissent qu’il lui arrive de lancer parfois des idées très progressistes.
Si Abderrahmane Youssoufi et Abbas El Fassi avaient été désignés premiers ministres en tant que chefs de fil de leurs partis, logiquement Abdelilah Benkirane sera aussi nommé président du gouvernement, chuchote-t-on dans les couloirs du siège Rbati du PJD.