Le porte-parole du groupe parlementaire du PSOE, Hector Gomez, a assuré que son parti va chercher à négocier un accord avec l’opposition avant la présentation au Congrès, mardi, de la proposition de loi de Podemos, ERC et Bildu sur l’autodétermination du Sahara.
L’initiative de ces partis vise à demander au Congrès de soutenir les résolutions de l’ONU appelant à un référendum d’autodétermination du Sahara, contrairement au gouvernement socialiste de Pedro Sanchez qui a soutenu le plan marocain d’autonomie du Sahara, considéré comme la solution la plus « sérieuse, crédible et réaliste » au conflit.
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La position de l’Exécutif s’inscrit « dans le cadre du droit international et des résolutions des Nations Unies », a assuré Hector Gomez, porte-parole du groupe parlementaire du PSOE au Congrès, soulignant que le gouvernement cherche à contribuer à un règlement du conflit au Sahara qui dure depuis 46 ans et à établir « un nouveau cadre des relations avec le Maroc basé sur le respect mutuel et la légalité internationale ».
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Le PSOE va chercher « évidemment » à trouver un accord avec le reste des groupes, a déclaré le porte-parole des socialistes au Congrès, insistant sur le fait que son parti défendra « toujours » ce qu’il considère comme bon pour le pays.
Gomez a assuré que le gouvernement est ouvert au dialogue. La preuve, rappelle-t-il, en est que le ministre José Manuel Albares et le président Pedro Sanchez se sont déjà présentés au Congrès pour s’expliquer sur le changement de position du gouvernement sur le Sahara.