« Plus je grandissais, plus je me rendais compte que je n’aurais plus jamais de figure paternelle », a raconté à Vogue NI, la version néerlandaise du célèbre magazine Hakim Ziyech, qui a perdu son père à l’âge de 10 ans. Dans cette interview, il n’aurait pas évoqué le rôle joué par son grand-frère dans son éducation après le décès de leur père. De quoi choquer Faouzi Ziyech qui n’a pas hésité à attaquer son frère dans deux posts sur sa page Instagram.
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« Déjà, maman n’a pas eu à élever 9 enfants comme tu le dis, seul toi était un enfant (11 ans), les autres avaient 16, 18, 20, 22, 23, 27, 29 et certains avaient déjà des enfants. Ta sœur et moi avons pris en charge l’éducation des enfants », rectifie d’emblée Faouzi Ziyech, avant de rappeler au milieu offensif de Chelsea que c’est lui qui a tout sacrifié (y compris sa famille) pour son avenir, ses opportunités et ses possibilités.
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« Tu étais le plus insouciant et le plus gâté de tous (de tout le quartier). […] Ensuite, j’ai été le seul à faire en sorte que tu rejoignes une famille d’accueil. Jusqu’à ton permis de conduire, je t’ai récupéré à mi-chemin au McDonald’s de Lelystad, de Zwolle, et même de Joure, pour que tu aies encore quelque chose à faire de ton week-end, puis personne ne se bousculait pour venir te chercher. Si je ne pouvais vraiment pas, je donnais ma voiture et mon ami vous amenait et/ou venait vous chercher n’importe où dans le pays », ajoute le grand-frère.
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Faouzi enfonce le clou. « De toute façon, le snus (poudre de tabac humide qui se place entre la gencive et la lèvre supérieure, NDLR) n’a pas seulement affecté tes dents, mais aussi ta mémoire », écrit-il dans un autre post.