Une immigrante marocaine exploitée par une famille montréalaise

11 février 2003 - 13h55 - Monde - Ecrit par :

Une femme d’origine marocaine qui vit à Montréal depuis 10 ans aurait été exploitée par une famille dans la crainte d’être renvoyée dans son pays. Elle risque maintenant la déportation.

Fatima Marhfoul a raconté que depuis 10 ans, elle a travaillé sans salaire et a été parfois victime de séquestration par une famille demeurant au centre-ville de Montréal. La famille lui aurait fait miroiter le droit de résidence au Canada. On lui aurait même fait du chantage pour éviter qu’elle suive le processus prévu par la Loi sur l’immigration.

La mauvaise aventure de Fatima Marhfoul commence en 1990. À son arrivée au Canada, elle travaille en toute légalité comme domestique pour un membre du corps diplomatique marocain. Elle devait quitter le pays un an plus tard. Malgré tout, à la fin de cette période, elle décide de demeurer à Montréal sans statut.

Au cours des années suivantes, elle tente plusieurs moyens pour obtenir le droit de résidence : mariage, réclamation du statut de réfugiée. Coup sur coup, Immigration Canada refuse. On ne la juge pas crédible et elle ne collabore pas entièrement avec les autorités gouvernementales.

La commissaire à l’immigration exige sa détention jusqu’à ce qu’on étudie sa plus récente demande, puisqu’elle prétend que sa sécurité serait menacée si elle retourne au Maroc.

Source : canoe.com

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Canada - Montréal - Droits et Justice - Immigration - Femme marocaine

Ces articles devraient vous intéresser :

Ramadan et menstrues : le tabou du jeûne brisé

Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

L’actrice Malika El Omari en maison de retraite ?

Malika El Omari n’a pas été placée dans une maison de retraite, a affirmé une source proche de l’actrice marocaine, démentant les rumeurs qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux à son sujet.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

« Tu mourras dans la douleur » : des féministes marocaines menacées de mort

Au Maroc, plusieurs féministes, dont des journalistes et des artistes, font l’objet d’intimidations et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, après avoir appelé à plus d’égalité entre l’homme et la femme dans le cadre de la réforme du Code de la...

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Des ennuis judiciaires pour deux anciens ministres (15 milliards de DH en jeu)

L’Association marocaine de la protection des deniers publics vient de déposer une plainte devant la justice contre deux anciens ministres de la Jeunesse et des sports et d’autres responsables pour avoir dilapidé environ 15 milliards de dirhams.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...