Dans son rapport annuel sur le racisme et la xénophobie en Union européenne, notamment en Espagne, l’Observatoire a indiqué que les immigrés et les gitans rencontraient de véritables difficultés en matière d’emploi, de logement et d’éducation. La loi sur l’égalité, bien qu’existante, n’est pas appliquée sur le terrain.
A Barcelone, par exemple, près de 1.500 appartements sont utilisés comme des "appartements patéras" où vivent entre 11 et 20 immigrés qui payent chacun jusqu’à 700 euros de loyer par mois. Proposer des parkings comme logements aux immigrés est aussi devenu chose courante dans plusieurs villes espagnoles.
L’Espagne figure parmi cinq pays européens aux côtés de la Grèce, de l’Italie, de Chypre et de Malte qui n’ont pas fourni de chiffres officiels sur le racisme et la xénophobie dans leurs territoires respectifs.