Le projet de loi tend à imposer l’usage du tamazight dans les documents officiels émis par la justice, les institutions de l’Etat et les administrations publiques, mais aussi les partis politiques.
Le secteur privé est également concerné par ce texte, qui obligera les entreprises à utiliser le tamazight pour les attestations et autres documents afférents aux employés, ainsi que dans les publicités.
Si cette loi venait à être approuvée, le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi sera également contraint de revoir les cahiers de charge des télévisions publiques, pour accorder une plus large place à la langue amazighe.
Le parti islamiste devance avec son projet de loi, une dizaine de ministères et l’Institut Royal de la Culture Amazighe, chargés d’élaborer le texte qui régira l’officialisation de l’amazigh.