Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Plusieurs sans-papiers, dont des Marocains, en grève de la faim à Molenbeek, dans la région bruxelloise, ont été hospitalisés par les autorités belges. Leur état de santé s’étant aggravé depuis le début du mouvement.
Entamé le 17 novembre dernier, le mouvement qui rassemble plus de 200 personnes dont des femmes et des enfants originaires du Maroc, vise à dénoncer les « conditions inhumaines » dans lesquelles ils se trouvent.
« Cette grève de la faim est un geste de désespoir, notre dernier recours car, après avoir organisé des marches, rassemblements et manifestations pour mobiliser la population belge, rien ne bouge. Son but est d’obtenir notre régularisation et mettre un terme à notre séjour précaire en Belgique qui remonte à plusieurs années », a déclaré un gréviste de la faim d’origine marocaine interrogé par le site dh.be.
« La situation des grévistes de la faim s’aggrave de jour en jour », ajoute le Marocain, qui dénonce l’absence d’interlocuteurs du côté des autorités et leur abandon total, redoutant d’autres hospitalisations dans le futur.
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