L’un des auteurs présumés de ce casse serait un Marocain de 43 ans, arrêté récemment à Woluwe-Saint-Etienne, en Belgique. La culpabilité de l’homme a été confondue grâce à son ADN, qui prouve sa présence sur la scène du crime.
Les enquêteurs espèrent faire parler le suspect marocain, pour tenter d’élucider ce casse, et découvrir finalement comment s’est produit le braquage, dont le butin s’élèverait à 300 millions d’euros selon le Maroc, et 37 millions d’euros, d’après les autorités belges.
Tarek Bouazza, présumé cerveau de cette opération, a été relâché en octobre dernier par les autorités belges pour manque de preuves, mais aussi parce que les informations reçues du Maroc n’étaient pas officielles. Du coup, elles n’avaient qu’une valeur de "simples renseignements".
Le suspect se trouvait sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles le 18 février dernier, jour du casse, avec Bajadi El H., Nordine El Hoffadi et le Français Marc Bertoldi. En seulement cinq minutes, tous les diamants se sont volatilisés, sans faire de victimes.