La décision a été rendue ce mardi, rapporte Europe 1, qui précise que l’avocat de Catherine Graciet a décidé de se pourvoir en cassation. Ces enregistrements ont abouti à l’arrestation des deux journalistes le 27 août dernier, alors qu’ils sortaient d’un rendez-vous avec l’émissaire du Palais, l’avocat Hicham Naciri, avec en leur possession 80.000 euros en liquide.
Les deux journalistes tentaient de faire invalider les enregistrements sonores car ils reprochent au juge d’instruction d’avoir autorisé l’avocat marocain à procéder lui-même aux captations, alors que c’était à la police de le faire.
Il n’y avait aucunement chantage dans cette affaire, affirment les deux journalistes. Il y a bien eu, selon eux, un accord financier avec les représentants du roi, dans le but de ne pas publier un livre contenant des révélations gênantes à l’encontre de la famille royale et de Mohammed VI en particulier.
La décision rendue aujourd’hui par la cour d’appel de Paris fragilise encore plus la défense des deux journalistes.