Marrakech : prison ferme pour un élu qui a réclamé un pot-de-vin

29 novembre 2016 - 20h10 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Le tribunal de première instance de Marrakech a condamné un élu à une peine de 7 mois de prison ferme pour avoir exigé un pot-de-vin de la part d’un citoyen.

D’après le journal Al Massae, le conseiller de la commune de Harbil a été interpellé en flagrant délit par la police alors qu’il recevait la somme de 300 dirhams de la part d’un citoyen pour la signature d’un simple document administratif.

Cette décision survient après le dépôt de plainte de la part de deux habitants à qui l’élu avait réclamé de l’argent pour la signature de documents administratifs. Avec la complicité des deux plaignants, la police a ensuite à pris l’élu en flagrant délit, ajoute la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Corruption - Police marocaine

Aller plus loin

Mohammedia : un pot-de-vin de 1500 dirhams fait tomber un gendarmme

Un gendarme en fonction à la brigade de Mohammedia a été pris en flagrant délit de corruption, suite à une opération menée par la Brigade de la police judiciaire de Casablanca.

Le vice-président de Tamansourt arrêté en flagrant délit de corruption

Le vice-président de la commune de Tamansourt, ville nouvelle à proximité de Marrakech, a été interpellé pour corruption et devra s’expliquer devant la justice.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Abdellatif Hammouchi nomme de nouveaux responsables

Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi a procédé, mardi, à une nouvelle série de nominations au niveau de plusieurs services décentralisés de l’institution.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Abdellatif Hammouchi donne des nouvelles priorités à la police en 2023

Afin de réussir sa mission en 2023, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a défini de nouvelles priorités qui ont été dévoilées, jeudi, lors de la réunion organisée au siège de l’institution.

Un beau cadeau de fin d’année pour la police marocaine

Les agents de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), travaillant dans les différentes directions au niveau national, recevront en cette fin d’année, une prime exceptionnelle, octroyée par le directeur général Abdellatif Hammouchi.

L’Europe cherche à punir le Maroc

L’éclatement du scandale de corruption au Parlement européen doublé d’une résolution relevant la détérioration des droits de l’Homme est à l’origine des nouvelles tensions entre le Maroc et l’Europe. Cette dernière cherche-t-elle à punir le royaume ?

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.