Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.
Environ 95% des élus communaux qui ont passé les épreuves pour obtenir le certificat d’études primaires ont échoué aux examens selon le quotidien arabophone Al Maghrebia.
Ces examens, effectués sur une décision de justice, ont été organisés dans le secret absolu par le ministère de l’éducation nationale, suite à une série de plaintes mettant en cause l’aptitude de certains élus des communes rurales à la gestion des affaires communales. Pour conserver leur place, ces élus ont donc été contraints à passer des examens en vue d’obtenir leurs certificats d’études primaires.
Résultats : dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen la note la plus élevée était 3/20, 3 élus ont obtenu 1/20 et 3 autres 0/20. Les mêmes résultats ont été enregistrés par les élus de la région de Marrakech-Tensift-El Haouz.
Un parlementaire avait d’ailleurs confirmé au quotidien arabophone que 2/3 des élus des communes rurales étaient analphabètes.
Rappelons que les épreuves concernaient la langue arabe, l’éducation islamique, le Français, les mathématiques, la culture et les sciences.
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