Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Le tribunal de Salé a condamné vendredi une femme à huit mois de prison ferme pour « non dénonciation de crime terroriste », alors que son mari a écopé, lui, d’une peine de trois ans ferme pour « constitution d’une bande criminelle en vue de commettre » des actes terroristes.
Ancienne étudiante en sciences religieuses, la jeune femme a été interpellée en octobre 2014, d’après l’agence Map qui ne précise par les faits qui lui sont reprochés. Son mari, qui a été arrêté au même moment, était poursuivi pour « apologie d’actes de terrorisme » et « constitution d’une bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes ».
La veille, jeudi, 14 personnes ont été condamnées par le même tribunal, le seul spécialisé dans des affaires de terrorisme dans le pays, à des peines allant jusqu’à dix ans de prison ferme.
C’est le cas par exemple d’un homme qui a séjourné pendant de longs mois en Syrie avant de revenir au royaume. Il a, selon la justice, participé à des « opérations militaires » dans le groupe dit de l’Etat islamique.
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