Immolation de Kénitra : le caïd derrière les barreaux
Du nouveau dans l’affaire de l’immolation de Fatiha à Kénitra. Le caïd qui serait à l’origine de la mort de la vendeuse de crêpes, vient d’être incarcéré.
Un nouveau cas d’immolation par le feu émeut les réseaux sociaux marocains depuis quelques jours. Il s’agit de Fatiha qui habitait à Kénitra et qui a décidé de mettre le feu à son corps par désespoir et « hogra » après la confiscation de sa marchandise par le caïd.
Nous vous proposons de revenir sur cette affaire avec deux témoignages en arabe recueillis par le site Febrayer. Le premier est celui d’un militant associatif à qui Fatiha, vendeuse de crêpes, s’est adressée en premier alors qu’elle venait de mettre le feu à son corps. « Le caïd m’a giflée et les autres se sont mis à rire », lui aurait-elle déclaré.
Le deuxième témoignage est celui de sa fille Hind. Elle raconte comment a été traitée sa maman à l’hôpital de Kénitra où elle a été laissée sans soins pendant plus de 24 heures avant d’être ensuite transférée à Casablanca où elle perdra la vie.
Aller plus loin
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Ouverture lundi matin par la police judiciaire de Béni Mellal d’une enquête sur les circonstances dans lesquelles un jeune de 22 ans est décédé en s’immolant par le feu.
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Une dizaine de jours après la mort de Fatiha, vendeuse de crêpes qui s’est immolée par le feu pour protester contre la hogra et l’humiliation de la part du caïd de Kénitra, des...
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