Trois Français condamnés à 10 ans de prison pour trafic de faux billets au Maroc

25 septembre 2013 - 19h58 - France - Ecrit par : Bladi.net

Trois Français ont été condamnés hier, Mardi, à 10 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech, après leur implication dans un trafic de faux billets de 20 et 50 euros, au Maroc.

Les faits remontent au 22 mai dernier quand, la police a appréhendé 5 personnes, dont deux femmes, après des plaintes de plusieurs vendeurs de Marrakech, suite aux paiements par des ressortissants français à l’aide de faux billets de 20 et 50 euros.

L’intervention rapide de la police a permis l’arrestation d’un premier homme, qui a révélé l’identité de ses complices. Ces derniers ont été arrêtés le soir même à l’aéroport de Marrakech, alors qu’ils tentaient de quitter précipitamment le territoire marocain.

Les deux femmes, dont l’épouse d’un des condamnés, ont elles été acquittées. Les deux frères Yoni et Sony Ragioneri, ainsi que Sébastien Noguet, ont décidé de faire appel du jugement.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Marrakech - Droits et Justice

Aller plus loin

Un Français arrêté avec des faux euros à l’aéroport de Casablanca

Un Français a été arrêté la semaine dernière en possession de faux euros à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. L’homme a été pris en flagrant délit alors qu’il...

Ces articles devraient vous intéresser :

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Maroc : vers l’égalité des sexes dans les contrats de mariage

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes lors de la conclusion de contrats de mariage et autres actes juridiques.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Le kickboxeur marocain Mohammed Jaraya arrêté par la police

Le kickboxeur néerlandais d’origine marocaine, Mohammed Jaraya, risque gros. Il vient d’être arrêté par la police et les accusations à son encontre pourraient mettre définitivement fin à une carrière pourtant prometteuse.

Les avocats marocains passent à la caisse

Les avocats marocains doivent désormais s’acquitter d’une avance sur l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au titre de l’exercice en cours auprès du secrétaire–greffier à la caisse du tribunal pour le compte receveur de l’administration fiscale....

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.