Frontières de Sebta : 12 millions de passages en 2011

25 janvier 2012 - 10h14 - Espagne - Ecrit par : J.L

Les passages frontaliers vers Sebta, Trajal et Biutz, ont été traversés par 6,1 millions de Marocains en 2011. Le même nombre de personnes, soit 6,1 millions, ont emprunté les deux passages frontaliers pour entrer au Maroc.

Pour le seul mois de décembre, 870.000 Marocains ont emprunté les passages frontaliers pour entrer ou sortir de l’enclave espagnole.

Le 27 décembre dernier un bouchon de plusieurs kilomètres avait d’ailleurs été provoqué par les porteurs de marchandises, mais aussi par l’arrivée d’un nombre impressionnant de véhicules du côté marocain de la frontière.

En mai 2011, les autorités de Sebta avaient été contraintes de fermer la frontière de l’enclave pendant plus de deux heures, quand 1500 Marocains avaient tenté d’entrer par le passage piéton.

Une bousculade causée par des porteurs au passage frontalier Trajal avait également fait deux morts en mai 2009, ce qui avait poussé la Commission des affaires étrangères du Sénat à voter l’expansion et la modernisation du passage frontalier de Biutz.

Pour sécuriser les frontières de Sebta avec le Maroc, le ministère de l’Intérieur espagnol avait alors mobilisé 780.000 euros.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Ceuta (Sebta) - Contrebande

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’informel met à genoux les magasins de sport

Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.

Les contrebandiers profitent de l’opération Marhaba (MRE)

L’opération Marhaba dédiée aux Marocains résidant à l’étranger est une opportunité pour certains commerçants qui n’hésitent pas à passer en contrebande des marchandises à caractère commercial ou prohibé.

Le Maroc face au casse-tête des vendeurs ambulants

Malgré les actions mises en œuvre par les autorités marocaines, le phénomène de marchands ambulants, communément appelés "ferrachas", résiste au temps.