Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent fortement à l’économie marocaine à travers les transferts de fonds qui vont crescendo ces dernières années. Ces flux sont passés de 22,96 milliards de dirhams en 2000 à 93,67 milliards en 2021.
Une meilleure intégration MRE passe par l’adoption de politiques culturelles et cultuelles cohérentes, prenant en considération les spécificités des pays d’accueil, ont souligné les participants au 3ème séminaire du programme de concertation relatif au Conseil Supérieur des Marocains de l’étranger.
Les intervenants lors de cette rencontre, qui a clos ses travaux dimanche à Rabat, ont relevé que les actions du gouvernement à l’égard des MRE doivent se focaliser essentiellement sur l’encadrement et l’information des membres de la communauté marocaine. Dans cette optique, une attention particulière doit être accordée aux besoins et exigences des membres de cette communauté, pour pouvoir renforcer leur attachement à la culture et aux valeurs du pays d’origine.
L’accent a été mis, à cet égard, sur la nécessité de renforcer le réseau des centres socioculturels marocains à l’étranger et de consolider la coordination entre tous les intervenants dans ce domaine.
Les imams et les enseignants, envoyés à l’étranger pour assurer l’encadrement des membres de la communauté marocaine, doivent bénéficier d’une formation solide et adaptée pour qu’ils puissent propager l’image authentique de l’Islam et inculquer aux enfants des MRE leur histoire et leur culture.
Les participants ont souligné, d’autre part, le rôle important des médias dans la promotion culturelle et la sensibilisation des MRE, estimant qu’ils ont eux aussi un rôle majeur à jouer dans le rapprochement entre les migrants et leur pays d’origine.
Ce séminaire, organisé sous le thème "culture, langues et cultes : les identités marocaines en mutation", a réuni plus d’une centaine de Marocains venus de divers horizons.
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