"Si vous trouvez qu’un membre de mon parti (PJD) possède quelque chose à l’étranger, prenez-le". (...) Mais si un parti dont les membres sont poursuivis parce qu’ils possèdent des appartements à Paris, qu’il ne vienne pas se révolter encore une fois contre moi...", s’est emporté Benkirane devant le parlement.
Abdelilah Benkirane a même affirmé détenir une liste de noms des auteurs des fuites de capitaux vers l’étranger, mais aussi les preuves impliquant plusieurs membres d’un parti dans le détournement illégal d’argent.
Se sentant visée, Yasmina Baddou, ancienne ministre de la Santé s’est défendue en affirmant avoir acheté son appartement parisien il y a plus de 15 ans, en 1998, soit avant de devenir ministre et députée de l’Istiqlal.
L’ancienne ministre se déclare indignée par les propos l’accusant d’avoir acheté son appartement avec l’argent du marché du vaccin périmé, contracté alors qu’elle était à la tête du département de la Santé.
Plusieurs membres du comité exécutif de l’Istiqlal veulent également poursuivre individuellement Benkirane en justice, accusant le Chef du gouvernement de non dénonciation de personnes accusées de détournement d’argent vers l’étranger.