Mourad, 20 ans, et son frère aîné, font partie d’une centaine de jeunes ayant quitté les Pays-Bas ses derniers mois, pour aller combattre en Syrie et dans d’autres zones de conflit.
La mère des jeunes hommes, qui vit à Rotterdam, a été contactée par son fils aîné au téléphone. Arrivé en Syrie via l’Arabie-Saoudite, où il était parti pour la Omra (petit pèlerinage), le jeune homme refuse aujourd’hui de rentrer aux Pays-Bas.
Les autorités néerlandaises ont refusé de confirmer la mort de Mourad, en ne souhaitent pas "commenter au cas par cas" l’histoire des ces jeunes combattants. Là bas, l’on craint surtout le retour de ces jeunes, qui, ayant vu la misère et la violence et manié des armes, reviendraient traumatisés et en combattants expérimentés.
Suite à la hausse des départs de combattants, le service gouvernemental de lutte contre le terrorisme aux Pays-Bas, avait décidé la semaine dernière d’augmenter le degré d’alerte de risque terroriste de "limité" à "substantiel".