Le Maroc attendait en fin de semaine une nouvelle qui restait à l’état de rumeur, faute d’information officielle : la naissance imminente du premier enfant du roi Mohammed VI, dont on assure qu’il sera de sexe masculin et donc prince héritier du royaume, futur souverain alaouite.
L’Altesse royale Lalla Salma, dont le mariage avec le roi a été célébré le 12 juillet 2002 à Rabat, doit mettre au monde un petit garçon qui deviendra le successeur constitutionnel du souverain, sauf décision contraire annoncée de son vivant par ce dernier.
Le prénom du futur prince est l’objet de multiples spéculations. Celui de Hassan - prénom de Hassan II, décédé en 1999 et père de l’actuel roi - revenant le plus souvent dans les nombreuses conversations consacrées, depuis des semaines, à cette naissance.
Au cours des derniers jours, les places et bâtiments publics de la capitale ont été pavoisés dans l’attente de l’événement royal. A Rabat comme dans les principales villes du royaume, les grands axes ont été décorés de luminaires de fête tandis que des photos géantes d’un Mohammed VI souriant et détendu ont investi des panneaux publicitaires.
Des préparatifs de grandes festivités étaient partout visibles, notamment aux alentours de la capitale où de larges espaces publics ont été aménagés pour accueillir les spectacles de fantasia, traditionnels en pareille occasion. Devant le palais royal de Rabat, l’immense esplanade du Méchouar a d’ores et déjà été richement décorée.
Selon la constitution marocaine, la couronne du Maroc et ses droits constitutionnels "sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture du roi, à moins que celui ci ne désigne, de son vivant, un successeur parmi ses fils, autre que son fils aîné".
Le futur nouveau-né est appelé à devenir le 16ème souverain de la dynastie alaouite, une lignée qui descend directement du Prophète Mahomet et qui gouverne le Maroc depuis près de trois siècles et demi (Moulay Rachid .
Le mariage du roi Mohammed VI, âgé de 39 ans, avec Selma Bennani, une informaticienne de 24 ans, avait été présenté aux Marocains et au monde comme un véritable symbole de modernité pour le royaume chérifien.
AFP
Ces articles devraient vous intéresser :
