Ce geste est pour les protestataires une façon d’insulter le Maroc mais aussi un moyen de se voir refuser, espèrent-ils, l’entrée du royaume s’ils venaient à être expulsés par la police espagnole.
Se disant victimes de persécutions au Maroc, les 8 hommes ont affirmé être menacés de mort à cause de leur orientation sexuelle et leurs croyances religieuses.
Lundi, sur la Place d’Espagne à Melilla, ils ont d’abord déchiré des drapeaux marocains avant de finalement les brûler. Ils ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait entre autres lire « Nous ne pouvons pas retourner dans notre pays où nous sommes persécutés parce que nous sommes homosexuels et chrétiens ».
Interrogé par le site local El Faro, Abdelatif explique son geste : « Je préfère mourir à Melilla que de retourner au Maroc.
Le code pénal marocain punit toute personne coupable d’avoir porté atteinte à l’emblème du Maroc et à ses symboles, d’une peine pouvant aller de 6 mois à 3 ans de prison, assortie d’une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 dirhams.